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L’heure des choix
Sombre Clair

L’heure des choix

Il est difficile de choisir sa voie, que l’on soit adolescent, ou jeune adulte. Et il est peut-être même encore plus délicat d’accompagner nos enfants dans ce choix. Mais des solutions existent, nombreuses, diversifiées, pour répondre à toutes les ambitions. 

Bien s’orienter : question cruciale, mêlée de promesses et d’angoisses.

Ce sont des moments-clés d’une vie, ou tout du moins, d’une scolarité. Choisir des spécialités, renoncer à certaines, choisir une école, une ville où étudier, puis décider d’un métier, d’une entreprise. Les générations précédentes semblaient convaincues par le modèle proposé, hérité des 30 glorieuses : fréquenter une bonne école, décrocher rapidement un CDI après l’obtention de son diplôme, dans une grande entreprise, avec salaire confortable et moult avantages. Pourtant, aujourd’hui, ce modèle ne fait plus rêver les plus jeunes. 

Les différentes crises sont passées par là. Les vagues d’attentats, climat, emploi, COVID : tout ceci a mené à une véritable crise de sens ; le modèle métro-boulot-dodo ne séduit plus. Pour les jeunes générations, il ne permet tout simplement plus de s’accomplir, ni psychologiquement, si socialement, ni économiquement.  

Des priorités qui évoluent

Métro-boulot-dodo, un trio qui ne fait plus rêver les plus jeunes.

Nous n’avons, semble-t-il, plus les mêmes priorités. Rechercher la sécurité financière, travailler toute sa vie en attendant une hypothétique retraite, ce n’est plus ce qui plaît aux nouvelles générations.  L’acquisition, la surconsommation ne feraient pas le poids face à la liberté. Les spécialistes observent ainsi que la fonction de l’argent change. Il n’arrive d’ailleurs plus en tête des clés pour être heureux. Il a été supplanté par avoir du temps : être libre pour faire ce qui nous plaît, ne pas être enfermé dans un carcan à attendre le vendredi soir ou nos vacances pour commencer à vivre. 

L’orientation scolaire : paradoxes, mythes et défis

Comment renoncer au mythe du métier idéal, prince charmant qui n’attendrait que nous, pour tracer son chemin ? De quels repères dispose chaque élève pour élaborer une cartographie qui rende le monde intelligible et l’aide à composer son itinéraire entre certitude et aventure, déterminisme et liberté, conventions et transgression ? Au fond, peut-on apprendre à choisir et, si oui, quel pourrait être le rôle de l’École ? L’ouvrage propose des pistes pour qu’orientation rime avec chemin d’émancipation en prônant de nouvelles approches éducatives et pédagogiques et en situant ces évolutions au cœur des politiques éducatives et sociales.
Frédérique Weixler – Éditions Berger-Levrault

Épauler cette quête de sens 

Alors forcément, parler orientation, formation, choix de vie sur le long terme avec nos jeunes peut parfois être compliqué tellement les décalages sont profonds. Pourtant, une bonne orientation peut être la solution : trouver un métier qui ait du sens, qui corresponde aux capacités, aux compétences, mais aussi aux aspirations profondes. Pour cela, il est nécessaire de se poser les bonnes questions, d’être capable d’identifier ses forces, ses faiblesses, mais aussi et surtout ses envies. Être bien accompagné, par des professionnels, est essentiel pour bien avancer dans ses démarches et comprendre les subtilités administratives liées à l’orientation. 

Un métier qui ait du sens : voilà ce à quoi aspire les nouvelles générations.

« Être heureux avant d’être vieux »

C’est le titre d’un documentaire présenté par le journaliste Martin Weill, diffusé il y a quelques semaines. Il est parti, avec ses équipes, à la rencontre de jeunes, entre 20 et 30 ans, qui, en quête de bonheur et d’aventures, ont changé radicalement de vie. On y découvre Solal, qui s’est lancé dans un tour du monde à pied pendant sept ans, loin de la vie de bureau, Chloé, qui a tout plaqué pour vivre de ses rentes à Tahiti, Antoine, qui expérimente la vie en communauté en Suède ou encore, Julien, ex-banquier, qui passe désormais ses journées à dépolluer les plages. Entouré de spécialistes, il tente de comprendre ce qui motive ces jeunes, leur vision du bonheur, de la vie et comment ils sont passés à l’action. 

Qu’attendre d’un métier ? 

« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ». Cette citation, attribuée à Confucius, sert bien souvent d’introduction aux sites proposant de nous accompagner dans notre reconversion professionnelle. Mais ce mythe du travail parfait n’est-il pas devenu plus angoissant que tentant ? Car tout travail, même s’il nous plaît beaucoup, nécessite des efforts et des contraintes au quotidien. Faire de sa passion une entreprise rentable peut finalement rapidement la ternir. Lors d’une expérience réalisée avec des enfants qui aimaient dessiner, des chercheurs ont décidé de les payer pour chaque nouveau dessin. Ils se sont vite désintéressés de leur activité préférée, car ils ont commencé à la percevoir comme une contrainte, et non comme un plaisir. 

Vivre de sa passion : mythe ou réalité ?

Pour démystifier le métier idéal, il faut surtout bien en connaître la réalité et ne pas se projetter dans l’image que l’on peut nous en donner, au travers des séries par exemple. 

Le mouvement FIRE prend de l’ampleur

Il est l’acronyme anglais de Financial independence, retire early, ou en français « indépendance financière, retraite précoce ». L’objectif de ses adeptes ? Obtenir une indépendance financière rapidement pour prendre sa retraite le plus tôt possible.  Son gourou est Mr Money Moustache : il détaille dans son blog comment atteindre ce but. De nombreux podcasts, sites, livres, blogs sont dédiés à ce mouvement qui repose sur 3 piliers : l’épargne, l’austérité et l’investissement.

Des réformes qui se succèdent

La réforme du baccalauréat agite le monde de l’enseignement depuis plusieurs années, étant en plus intervenue durant la période agitée liée au COVID. Des ajustements ont été apportés à nouveau à cette rentrée. Que ceux qui n’ont pas tout bien intégré lors de la réunion de rentrée organisée par le lycée de leurs enfants sur les spécialités, options, sur le contrôle continu, les points bonus et les coefficients se rassurent : même avec beaucoup de pédagogie et de jolis diagrammes, la chose reste floue. Et sûrement pas définitive.

La réforme du lycée évolue chaque année.

Il y a 4 ans, l’idée était de mettre en place, en plus des épreuves écrites finales, un grand oral et d’accorder une place plus importante au contrôle continu. Les évaluations communes ont d’ailleurs été supprimées, au profit d’un contrôle continu plus poussé. Mais il semblerait que toutes les matières ne soient pas comptabilisées dans celui-ci. Tous les devoirs ne compteront pas non plus. Seuls ceux qualifiés de « certificatifs » le seront. 

Des options, sans points bonus

Les options sont réintroduites dans la notation du bac, elles seront considérées comme des matières à part entière. Les élèves pourront présenter jusqu’à 4 options au bac, mais attention, ces dernières ne permettront pas de récolter des points bonus. C’est la moyenne de l’année (ou des deux années) qui sera prise en compte et ce, dans sa totalité, et non uniquement les points au-dessus de la moyenne. 

Le choix cornélien des spécialités au lycée.

Le choix des options se révèle donc encore plus stratégique. Tout comme celui des spécialités. Trois sont choisies en première parmi treize matières, des combinaisons proposées par les établissements ou totalement libres, mais seulement deux seront conservées en terminale. Des décisions délicates, surtout pour ceux qui n’ont pas encore trouvé leur voie.

Pour s’engager dans une spécialité, comme pour en abandonner une, la réflexion reste la même. Pour ceux qui ont déjà une idée de parcours, il faut vérifier si une spécialité est indispensable pour entrer dans sa formation. Les mathématiques par exemple pour entrer dans la plupart des écoles d’ingénieurs, dans les classes prépas scientifiques ou certains IUT. Ensuite, il faut vérifier celles qui sont recommandées, c’est-à-dire celles qui favoriseront la réussite de l’élève. Pour trouver ces informations, le site Parcoursup est un bon allié : il rassemble de nombreuses informations sur les établissements, les attendus, les profils d’étudiants admis, etc. 

Choisir ses matières quand on n’a aucune idée de son projet 

C’est là que les choses se corsent. Si le lycéen n’a pas d’idée précise quant à son projet, il est conseillé de choisir deux spécialités qui ne fermeront pas trop de portes. Et surtout, d’opter pour celles qui plaisent et dans lesquelles on réussit. 

Pour enlever un peu de pression sur cette décision, il faut bien avoir en tête que le choix de spécialité ne fait pas tout et que, si un renforcement dans une matière est nécessaire au cours du parcours, des dispositifs d’accompagnement sont mis en place dans les universités et dans certaines formations. 

Le Grand Oral : la nouvelle épreuve qui effraie.

Se préparer au Grand Oral

Le Grand Oral est une nouvelle épreuve terminale du baccalauréat qui peut effrayer. Elle dure 40 min, en comptant la préparation. Le candidat va présenter au jury deux questions travaillées avec ses professeurs et éventuellement avec d’autres élèves, qui portent sur ses deux spécialités, soit prises isolément, soit abordées de manière transversale en voie générale. 

Le Grand Oral du Bac

Le Grand Oral du Bac étape par étape vise à la mise en pratique immédiate. Il s’agit d’abord de décortiquer les enjeux de cette épreuve et de donner des outils concrets pour chaque élève : comprendre le déroulé de l’oral, savoir comment se positionner face à un jury, préparer ses questions de présentation, savoir parler de manière audible, placer son corps dans l’espace… À travers différents exercices, le lycéen pourra s’entraîner et cibler les points qui sont, pour lui, une difficulté. Au-delà des conseils pour le Grand oral, cet ouvrage propose aussi de travailler la confiance en soi.
Franck Lucéa, Nicolas Loriod. Éditions Ellipses

Une épreuve en 3 temps 

Pour la voie technologique, ces questions s’appuient sur l’enseignement de spécialité pour lequel le programme prévoit la réalisation d’une étude approfondie. Elle correspond, dans certaines séries, au projet réalisé pendant l’année. 

Le jury choisit une des deux questions. Le candidat a ensuite 20 minutes de préparation pour mettre en ordre ses idées et créer s’il le souhaite un support (qui ne sera pas évalué) à donner au jury. L’épreuve se déroule en 3 temps. Pendant 5 minutes, le candidat présente la question choisie et y répond. Il est debout et peut utiliser les notes prises pendant la préparation.  Le jury évalue son argumentation et ses qualités de présentation. Ensuite, le jury échange avec le candidat pour évaluer la solidité de ses connaissances et de ses compétences à argumenter. Enfin, la dernière partie de ce Grand Oral est consacrée au lien entre la question traitée et le projet d’orientation du candidat. 

S’entraîner : une des clés de la réussite pour le Grand Oral.

Pour bien aborder cette épreuve, il faut surtout bien la préparer. Et cette préparation va débuter dès la première. Trois grands enjeux vont se dessiner : la pertinence du choix du sujet, la capacité d’orateur, la capacité d’argumentation. Il faut prendre le temps pour, tout d’abord, choisir un sujet qui plaît et qui est maîtrisé. La préparation est capitale pour réussir, mais aussi pour aborder cette épreuve avec le moins de stress possible. Il va également falloir travailler son éloquence, sa gestion du stress et sa présentation. Et enfin, il faut s’entraîner, beaucoup, souvent, pour maîtriser l’exercice. 

Les nouveautés 2022 de la plateforme Parcoursup

Les lycéens ont jusqu’au 29 mars pour enregistrer leurs vœux sur la plateforme. Et le nombre de formations intégrant Parcoursup a largement augmenté : de 16 000 l’an dernier, elles sont passées à 19 500 en 2022. Parmi elles, une large proportion concerne l’apprentissage, avec plus de 6 000 formations en BTS, licence et BUT dédiées. Les évolutions 2021 ont été maintenues, avec la possibilité de postuler pour la première fois en licence professionnelle, grâce à la réforme des DUT, devenus BUT (Bachelors Universitaires de Technologie). L’année dernière encore, deux nouvelles classes préparatoires faisaient également leur apparition sur Parcoursup (MP2I : maths, physique, ingénierie et informatique et ECG : économique et commerciale option générale). Enfin, l’inscription à Sciences Po se fait désormais pleinement sur la plateforme.

Un numéro vert et un chat en ligne pour mieux accompagner les candidats dans Parcoursup.

Les dossiers de candidature s’étoffent cette année. En plus des moyennes des bulletins scolaires, les notes des épreuves finales des spécialités prévues en mars 2022 doivent aussi figurer dans le dossier des candidats. Les notes du contrôle continu et des épreuves de spécialité seront donc prises en compte lors de l’affectation. 

L’accent a également été mis sur une information plus claire et plus complète, notamment concernant les conditions d’admission des établissements et les attendus des écoles. L’objectif est de fournir aux lycéens le plus d’éléments pour leur permettre de choisir sereinement leur affectation. 

Bien s’orienter 

Le début d’année est la période propice aux interrogations des lycéens comme des étudiants sur leur orientation. Les salons dédiés se multiplient, en visio ou en présentiel, les portes-ouvertes des écoles s’intensifient.  Si les démarches peuvent paraître stressantes, elles sont pourtant nécessaires et peuvent permettre à ceux qui n’ont pas d’idée de mieux appréhender leur orientation professionnelle. 

Pour bien aborder cette étape, il faut déjà être capable de se questionner : quels sont les domaines qui m’attirent, est-ce que je veux travailler en plein air, dans un bureau, seul, en équipe, à des horaires de jour ou plutôt en décalé, suis-je prêt à travailler les week-ends… tous ces questionnements pour affiner la grande interrogation : qu’est-ce que je veux faire plus tard ? 

Se questionner pour connaître et reconnaître ses aspirations profondes.

Cependant, il ne faut pas se limiter à un seul métier. C’est plutôt un domaine que l’on choisit, il ne faut donc pas hésiter à étudier plusieurs pistes. On parle beaucoup d’élargir le champ des possibles, cela signifie de ne pas se borner à une profession, celle que l’on connait le plus, mais plutôt de faire le tour de toutes les possibilités qui s’offrent à nous. Et pour ce faire, il faut s’informer un maximum sur les métiers et, surtout, sur leur réalité. 

Choisir des interlocuteurs pertinents

Depuis 2015, le coaching scolaire a augmenté son chiffre d’affaires de 63 %.

Il y a bien entendu les professeurs sur lesquels le lycéen peut s’appuyer. Bien conscients que l’orientation n’est pas une chose facile, beaucoup d’établissements mettent en place des dispositifs spéciaux pour épauler les jeunes, avec l’aide de professionnels dédiés. Informations sur les métiers, travail sur la personnalité des élèves, professionnalisation de la recherche : tout est mis en place pour faciliter leurs démarches. 

Voir aussi

L’expérience des proches entre également en ligne de compte. Les parents vont être les premiers conseillers. À partir de leurs propres vécus et aussi parce qu’ils connaissent bien leur enfant, ils seront des alliés précieux. Mais ils doivent aussi être vigilants et ne pas projeter leurs propres angoisses ou vouloir rattraper, au travers de leur ado, une carrière avortée. Il faut aussi souligner que ces discussions sur l’orientation arrivent à une période où le dialogue n’est pas forcément facile. Conflits de génération, crises d’adolescence, si le contexte est tendu, ce sujet, plus que sensible, risque de provoquer des discussions stériles. Dans ces situations, il est plus malin de faire intervenir un tiers. Cela peut être un membre de la famille ou un ami qui a toute la confiance de notre enfant. 

Il est également possible de faire appel à un professionnel. De nombreux coachs d’orientation exercent aujourd’hui. Au cours de plusieurs rendez-vous, ils aident le jeune à trouver ce qui le motive, à déterminer ses priorités, pour finalement construire un projet professionnel en phase avec ses attentes et ses compétences. 

S’informer sur la réalité des métiers 

Pour bien s’orienter, on ne peut se contenter de l’idée que l’on se fait d’un métier. Le quotidien d’un policier reste très éloigné de ce que l’on peut voir dans les séries par exemple. Et il en est de même pour toutes les professions. Pour bien appréhender les contours d’une fonction, ses avantages, ses contraintes, il faut absolument se renseigner sur les réalités du terrain. La solution idéale : le stage. Il est cependant très difficile à décrocher si on ne bénéficie pas des bonnes relations ; la période de pandémie et donc de télétravail a rendu la tâche encore plus ardue. Les entreprises sont en effet plus que réticentes à accueillir des stagiaires dans ce contexte. Pour certains métiers, se pose aussi la problématique du secret professionnel. 

Interroger les professionnels pour mieux appréhender la réalité du métier.

Si vraiment vos démarches n’aboutissent pas, il est toujours possible de rencontrer des personnes en poste. Si elles ne peuvent vous proposer un stage, elles sont peut-être en mesure de vous consacrer quelques heures lors d’un rendez-vous pour vous présenter leur quotidien et répondre à vos questionnements. 

Mais pour cela, comme pour la recherche de stages, il faudra que ce soit le lycéen ou l’étudiant qui fasse les démarches : sa demande aura bien plus de poids que si ce sont les parents qui l’initient. Il faut donc vaincre sa timidité, oser prendre son téléphone et, une fois l’entretien décroché, bien préparer ses questions. Durant l’entrevue, on écoute, on prend des notes, on demande si on peut enregistrer les échanges pour être certains de ne rien rater. 

L’apprentissage, filière en pleine lumière 

Si l’apprentissage a longtemps souffert d’une mauvaise image, il est aujourd’hui l’objet de beaucoup d’attention. Perçu comme un véritable tremplin vers l’emploi, il bénéficie d’une large promotion et de mesures fiscales avantageuses pour les entreprises. Des actions qui ont permis de battre des records de nombre d’apprentis en 2020 et 2021. Ces aides à l’embauche seront maintenues jusqu’au printemps 2022. Mais les stéréotypes persistent et l’orientation vers l’apprentissage, ou même simplement la juste information sur celui-ci, est loin d’être systématique. Pourtant, ces filières répondent à la préoccupation majeure des jeunes générations : donner du sens à leur métier. 

Corinne GROSSE
Directrice Générale,
Alméa Formations Interpro

« On sent ces dernières semaines un vrai vent d’optimisme. L’ouverture des bars, restaurants et musées a sonné comme une renaissance ! L’Office de Tourisme a quant à lui rouvert ses portes le 12 mai dans un contexte atypique. Après une année 2019 record, nous devons désormais travailler différemment. Les visiteurs des marchés lointains ne reviendront pas tout de suite, alors nous concentrons nos efforts sur le tourisme domestique. Depuis 2020, et encore plus cette année, nous avons un fort afflux de la clientèle parisienne, avide de verdure et d’espace ! Idem pour la clientèle locale bien présente. Ces derniers mois ont provoqué un vrai bouleversement dans nos schémas de pensées. Nous n’avons plus les mêmes attentes, même d’un point de vue touristique. Profiter de la vie est le leitmotiv de beaucoup de personnes. À nous de démontrer que nous pouvons le faire ici sur notre territoire qui a de vrais atouts. C’est aussi dans ce sens que nous travaillons avec toute la profession. À nous de savoir bien communiquer au national, en local et aussi au niveau de la Région Grand Est par le biais notamment des campagnes « Reims pour un jour ou pour toujours » et « Heures Précieuses en Champagne » et des offres de séjours associées… Faire de notre territoire une destination d’exception incontournable, voilà notre ambition
à tous ! »

Un salon des études supérieures et de l’alternance à Reims

Studyrama organise sa 8e édition du Salon des Formations en Alternance le samedi 5 février 2022 à Reims. Lycéens, élèves en classes préparatoires ou étudiants, ce salon de l’alternance vous permettra de rencontrer des écoles supérieures de la région et de la France entière. Vous pourrez poser vos questions aux représentants des différents établissements et trouver des réponses pour réussir votre orientation. Ces salons sont toujours une bonne occasion d’échanger avec des experts, mais aussi avec des élèves ou des anciens élèves qui pourront expliquer leur quotidien. Si vous n’avez pas encore arrêté votre choix d’études, que vous hésitez encore entre les différentes formations proposées, ce salon étudiant peut permettre de glaner de précieuses informations pour définir un choix de voie professionnelle, ou au moins d’affiner une idée d’études post-bac.

« 1 jeune, 1 solution » : de nouvelles fonctionnalités en 2022

Lancé en novembre 2020 dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », le site 1jeune1solution.gouv.fr continue de s’enrichir de nouveaux services pour guider les jeunes dans leur orientation professionnelle. Avec l’outil « Je crée mon CV », l’utilisateur sera accompagné pour élaborer son CV et le personnaliser afin de l’adapter à chaque offre d’emploi. L’outil aide également les jeunes ayant peu ou pas d’expérience, parfois pas de diplôme, à mettre en valeur toutes les compétences dont ils disposent. L’outil « Trouver mon métier » permet de suggérer des métiers aux jeunes à partir de l’étude de leurs centres d’intérêt et de leur proposer des offres d’emploi correspondant à leur profil.

Chaque année, 1,1 million de jeunes est accompagné par les Missions Locales.

L’action des Missions Locales

Les missions locales sont les interlocutrices privilégiées des jeunes qui se questionnent sur leur orientation professionnelle. Créées pour favoriser l’insertion professionnelle et sociale des jeunes âgés de 16 à 25 ans, ces structures d’accueil apportent des réponses aux questions d’emploi, de formation, mais aussi sur le logement ou la santé. Chaque jeune accueilli bénéficie d’un suivi personnalisé dans le cadre de ses démarches. Il reçoit des réponses individualisées pour définir son objectif professionnel et les étapes de sa réalisation, pour établir son projet de formation et l’accomplir, pour accéder à l’emploi et s’y maintenir. On compte 436 Missions Locales sur le territoire national. Près de chez nous, ces structures sont présentes à Épernay, Châlons-en-Champagne, Fismes, Bazancourt et Reims.

Le dispositif Garantie Jeunes pour les 16-25 ans

La Garantie jeunes est un dispositif destiné à aider les jeunes de 16 à 25 ans en situation de précarité. Il consiste en un accompagnement intensif vers l’emploi associé à une aide financière. Les jeunes suivent ainsi des cours collectifs et participent à des mises en situation en milieu professionnel. Un tuteur assure l’accueil, le suivi et l’évaluation de la période de mise en situation du jeune en entreprise. La Garantie jeunes dure 1 an, elle peut être prolongée de 6 mois si besoin. Elle est conclue sous la forme d’un contrat d’engagement signé entre le jeune et le référent à la Mission locale.

Une deuxième chance pour les décrocheurs

L’E2C ou l’École de la 2e Chance s’adresse à des jeunes de 16 à 25 ans, sortis du système scolaire depuis au moins un an, sans diplôme ni qualification, que l’on appelle les « décrocheurs ». La formation en alternance proposée par l’E2C vise l’acquisition de compétences : savoirs fondamentaux, savoir-être et savoir-faire, en vue d’une sortie en emploi, en alternance, ou en formation qualifiante.

L’objectif est d’aider ces jeunes à trouver leur voie, en s’appuyant sur leurs compétences et sur leur implication dans des stages, qui vont valider ou invalider une orientation. Ils suivent des cours en effectif réduit et bénéficient d’un accompagnement individualisé. Certains ont des parcours de vie difficiles, l’enjeu va alors être de les remotiver, de recréer du lien, de les réconcilier avec la génération des adultes. Ils vont également trouver de l’aide pour obtenir des bourses, des aides, le but est de leur permettre de renouer avec le monde professionnel sans les contraintes extérieures. 

On identifie 100 000 jeunes décrocheurs de 16 à 25 ans chaque année.

En Champagne-Ardenne, ce sont 900 jeunes qui sont suivis par l’E2C, avec 50 % de sorties dites positives, c’est-à-dire soit vers un emploi, soit vers une formation. Aujourd’hui, l’enjeu est d’aller trouver les jeunes qui sont invisibles, car sortis de toutes les listes. Ceux qui sont hors du système scolaire, sans emploi ni formation et qui ne sont intégrés dans aucun dispositif. Il faut réussir à les trouver, les identifier pour les motiver à remettre un pied dans le système de l’emploi ou de la formation.

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