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Habitat inspiré

Habitat inspiré

Notre idée de l’habitat idéal a bien évolué. Économe, sécurisé, adaptable, il doit surtout aujourd’hui abriter notre quotidien et nous faciliter la vie. 

Les Français gardent un très fort attrait pour l’habitat, malgré l’inflation et la baisse de leur pouvoir d’achat. (étude « Profil » menée par Sofinco / Institut de la Maison).

L’habitat, valeur refuge, est une notion largement développée et analysée depuis de nombreuses années. Elle existe depuis la nuit des temps. Les premiers êtres humains construisaient leurs abris afin de se protéger des dangers extérieurs, comme les intempéries ou les attaques des animaux sauvages. Au fil de l’histoire, la maison est devenue plus confortable, mieux équipée, dotée des dernières innovations. Elle est aujourd’hui bien plus qu’un abri physique puisqu’elle est associée à la sécurité émotionnelle et psychologique.  Et avec un environnement anxiogène dans bien des domaines, l’expression « trouver refuge » n’a jamais été aussi adaptée. 

Un lieu pour être soi

Son appartement, sa maison, c’est là où l’on peut être pleinement soi, bien plus que sur notre lieu de travail ou dans l’espace public. C’est l’endroit où l’on est censé se sentir à l’aise, bien à l’abri du monde extérieur. Libre à nous de nous habiller comme nous le souhaitons, ou de ne pas nous habiller du tout, d’écouter notre musique préférée, de nous exprimer sans surveiller chaque mot prononcé. Et si nous arrivons à nous détacher du dictat des tendances, nous nous créons un espace qui ne ressemble qu’à nous, entourés d’objets réconfortants, de couleurs apaisantes ou stimulantes. Chez soi, on se détend et on épouse totalement notre personnalité. 

La maison, c’est aussi là où l’on retrouve les siens, un lieu plein de souvenirs, où l’on éprouve immédiatement cette sensation de familiarité confortable qui nous rassure. 

Maisons : Quand l’inconscient habite les lieux
Patrick Avrane – Éditions Puf

Patrick Avrane nous entraîne dans les différents appartements de Freud, au sein des constructions du Corbusier, dans le refuge de Robinson Crusoé, dans les habitations d’Émile Zola ou de Jules Barbey d’Aurevilly. Il nous fait visiter les maisons, tout autant imaginaires que réelles, décrites par Daphné du Maurier ou Georges Simenon. À partir également de son expérience clinique et de son regard sur Vermeer, Edward Hopper ou Magritte, comme sur d’étranges maisons de poupée du crime, par son écriture vive, il nous fait découvrir les secrets de l’âme des maisons comme les ressorts de leur inconscient.

Le futur a-t-il tenu ses promesses ? 

Régulièrement, nous entendons parler de « maison du futur », avec mille et une prédictions sur sa capacité à répondre à nos besoins. Mais cet habitat du futur tel qu’on le voyait au siècle dernier a-t-il tenu ses promesses ? Ou, comme la voiture volante tant attendue, a-t-elle pris un chemin tout à fait différent ?

Les villes imaginées par les classiques de la science-fiction ne sont pas encore tout à fait d’actualité.

À l’occasion de l’exposition universelle de Paris en 1900, l’illustrateur français Jean-Marc Coté dessinait une maison sur roue, avec son jardin sur le toit. Dans un numéro datant de 1934 de la revue Everyday Science and Mechanics, une maison-sphère était présentée comme l’avenir de l’habitat mobile, car « facilement transportable ». En 1953, le magazine Science Fiction Adventure dévoilait un projet de maison logée dans une sphère, telle une boule à neige géante, flottant dans l’espace. 

Une maison-dôme, bien ancrée sur Terre, capable de suivre la progression de la lumière du soleil pour s’alimenter en énergie, était elle imaginée en 1957 pour un développement prévu à la fin des années 1980. 

Le plus visionnaire reste peut-être l’épisode n°2 de la trilogie « Retour vers le futur » de Robert Zemeckis, sorti en 1989. Une partie de l’intrigue se déroule en 2015. Le réalisateur imagine alors des maisons hyperconnectées, avec de nombreux écrans, la possibilité de visioconférences, les lecteurs d’empreintes digitales et les commandes vocales. 

La maison du futur

Être en harmonie avec l’environnement, la clé de l’habitat du futur.

Avec l’explosion des nouvelles technologies, difficile d’imaginer ce que nous réserve l’avenir. Plusieurs tendances se dégagent pourtant avec un habitat qui devra apporter un certain confort de vie tout en étant le moins impactant possible sur notre environnement. 

La maison de 2050 est prédite comme forcément connectée. Dans les 25 ans à venir, les progrès de la domotique permettront d’explorer de pistes inexploitées en matière d’économies d’énergie notamment. Les dispositifs installés pourront ouvrir ou fermer les volets de façon à optimiser la fraîcheur ou la chaleur. Ils sauront également s’adapter aux comportements des habitants de la maison. 

Autre tendance, en lien direct avec l’écologie : la maison low-tech. Celle-ci sera basée sur des systèmes simples, accessibles à tous et pérennes. L’architecture bioclimatique est aussi à venir. Elle repose sur trois principes : la sobriété énergétique, l’harmonie avec l’environnement et le développement durable. Les plans de la maison, son orientation, les matériaux utilisés : tout ceci sera pensé pour maximiser les performances énergétiques. Les énergies renouvelables seront bien entendu au premier plan.

Quel habitat en 2050 ? 

La question de l’espace sera d’être cruciale à l’horizon 2050. Tout d’abord, la population mondiale devrait atteindre près de 10 milliards d’individus d’après les projections de l’ONU. Et le réchauffement climatique risque de pousser certaines populations à se déplacer. Ces changements démographiques auront forcément un impact sur la taille de nos habitations : la maison du futur sera très certainement plutôt un appartement du futur. Les surfaces habitables seraient donc réduites, mais optimisées, grâce aux évolutions technologiques. On aimerait également pouvoir parier sur une végétalisation maximum des extérieurs, avec des toits végétalisés et des jardins arborés.

La population mondiale devrait atteindre près de 10 milliards d’individus d’après les projections de l’ONU en 2050.

À quoi ressembleront nos villes ?

Pour s’adapter aux changements, climatiques et démographiques, les cités vont devoir miser sur la durabilité. Les experts s’accordent ainsi pour prédire l’apparition de villes totalement autonomes en énergie, avec la capacité d’en produire, mais aussi de recycler l’eau, de favoriser de nouvelles formes de mobilité. Mais les centres urbains seront également connectés, avec l’ambition de créer de véritables agglomérations intelligentes. 

Un habitat durable et écologique

C’est une des grandes tendances de ces dernières années : la durabilité est plus que jamais d’actualité. L’investissement de chacun dans la réduction de son impact écologique, mais aussi la flambée des prix, nous invitent tous à repenser notre habitat. Il doit aujourd’hui s’inscrire parfaitement dans son environnement, en tirer profit et éviter à tout prix les mauvais choix. Cela s’applique dès la conception de la maison dans son ensemble ou lors d’une extension ou d’une réhabilitation. Quelle implantation, quelle orientation seront les plus pertinentes ? Quels matériaux privilégier ? Pour quels systèmes de chauffage opter ? 

L’habitat passif présente une consommation énergétique au mètre carré est très basse, voire nulle ou positive.

Pour toutes ces questions, il est important de mettre en balance son confort, son budget et l’empreinte environnementale de notre projet. L’utilisation de matériaux recyclés, de procédés de fabrication respectueux de l’écosystème, la préférence aux pratiques de construction : tout ceci contribue à la réduction de l’empreinte carbone et à l’optimisation de l’efficacité énergétique des maisons et appartements. 

Recyclage et seconde main

Pour leur habitat, les consommateurs sont de plus en plus attentifs à la provenance des matériaux et leur impact sur l’environnement. Dans les tendances actuelles, on trouve donc du bambou, du liège, des textiles biologiques. Avec leur faible empreinte carbone et leur durabilité, ils cochent toutes les cases des préoccupations écologiques. 

Pour les meubles, comme pour les accessoires, on opte pour des matériaux recyclés ou recyclables. Le « fait-maison » est aussi plébiscité. Avec les indémodables palettes, les plus habiles de leurs mains créent des fauteuils, des tables, des étagères… Les magasins de bricolage l’ont bien compris puisqu’ils mettent en vente cette matière première à des prix élevés. Il est pourtant possible de trouver des palettes à des tarifs beaucoup plus intéressants, voire gratuitement, même si elles devront être remises en état. 

L’upcycling pour sublimer les meubles anciens.

Le recours à la seconde main est toujours d’actualité. Pour beaucoup d’entre nous, consulter les sites de vente d’objets d’occasion est devenu un réflexe : avant de se précipiter en boutique pour acheter du neuf, on prospecte pour trouver ce dont nous avons besoin sur ce marché alternatif. La réutilisation d’objets anciens et la récupération de meubles pour leur donner une seconde vie sont des pratiques de plus en plus courantes.

Des avantages nombreux

64 % des Français ont acheté un produit d’occasion au cours des 12 derniers mois.

Les préjugés négatifs envers les biens de seconde main s’estompent peu à peu. Il est même plutôt de bon ton, aujourd’hui, de choisir meubles et objets de décoration de seconde main. Pourquoi ? Par conviction, tout d’abord. Ce choix profite à l’économie circulaire, permet de diminuer le recours aux produits neufs et de réduire les déchets. En agissant ainsi, on s’éloigne également des standards, on personnalise son intérieur pour éviter de se retrouver tous dans un décor identique. Upcycler un meuble de famille, transformer un accessoire déco trouvé sur une brocante, tout ceci apporte beaucoup de satisfaction. 

Autre atout non négligeable : le prix. Acheter d’occasion offre l’opportunité de réaliser de réelles économies et de faire de bonnes affaires. Cependant, l’objectif est bien de consommer plus intelligemment et non d’augmenter ses achats ; c’est l’un des effets pervers du système.

Occasion ou reconditionné ?

Si la logique est la même – privilégier la seconde main plutôt que l’achat du neuf – ces deux notions sont bien différences. L’occasion est un bien ayant été utilisé avant d’être revendu. Il en est de même pour l’objet reconditionné, mais celui-ci est remis à neuf. Il subit en effet remise à zéro, contrôle technique et des réparations si nécessaire.  

Le retour de la maison connectée

40 % des Français sont équipés d’au moins un objet connecté dans leur foyer. (Source : baromètre du numérique).

Il y a quelques années, la maison connectée promettait de nous faciliter la vie dans (presque) toutes les tâches du quotidien. Nettoyage automatique, ouverture et fermeture des volets optimisées en fonction de la luminosité, appareils électroménagers qui communiquent entre eux… Mais l’essor de la domotique a connu un fléchissement l’année dernière : la baisse du pouvoir d’achat et les soucis d’approvisionnements en composants électroniques ont impacté les ventes.

Mais disposer d’une maison automatisée, plus sécurisée et offrant de vraies économies d’énergie fait toujours rêver.  Quels sont les équipements les plus recherchés ? Dans le haut de la liste des souhaits pour simplifier le quotidien, on trouve les robots, et notamment ceux qui s’occupent du nettoyage. Ils sont aujourd’hui capables d’aspirer, de nettoyer, de laver et de se vider automatiquement. Mieux, certains modèles sont en mesure de choisir le moment le plus approprier pour réaliser sa tâche, en fonction des horaires habituels des habitants de la maison. Les robots vont également prendre en charge la tonte, l’arrosage du jardin et, plus innovant, la surveillance de l’habitat. Des appareils mobiles, équipés de caméras, montent la garde en l’absence des occupants. 

Sécurité et économies d’énergie

C’est l’argument fort des professionnels de la domotique : les objets connectés sont là notamment pour nous faire faire des économies sur notre facture énergétique. Les thermostats dits intelligents vont permettre de gérer le chauffage d’une habitation à distance pour optimiser son utilisation. À partir de son smartphone, chacun peut le réguler, avancer ou retarder sa mise en route, augmenter ou baisser la température. Certains nouveaux systèmes seront eux totalement autonomes : ils pourront détecter la présence humaine ou l’anticiper et agir ainsi seuls sur le chauffage. 

Gérer la température de sa maison est la fonction de la domotique la plus prisée des Français.

Qu’est-ce que le protocole Matter ?

Il était très attendu, notamment lors du CES 2023 de Las Vegas (Le Consumer Electronics Show qui se tient chaque année et présente les dernières innovations technologiques dans les domaines de l’électronique grand public, de l’automobile et de l’industrie). Le protocole Matter est censé simplifier l’installation et la configuration des objets connectés en domotique et, surtout, d’assurer leur compatibilité. Avec Matter, ils ont ainsi désormais un langage de communication commun. 

Quelle cuisine en 2024 ? 

Ce qui n’était qu’une pièce très fonctionnelle au départ a gagné en âme : la cuisine est aujourd’hui le cœur du foyer, le lieu où l’on se retrouve en famille, entre amis, pour partager les plaisirs gastronomiques. Elle a beaucoup changé : totalement cloisonnée, puis complètement ouverte, puis semi-fermée, avec des parois non opaques, encadrées de verrières…  Le mobilier a aussi beaucoup évolué. La table classique s’est élevée et s’est dotée de tabourets hauts, elle est devenue modulable en fonction des utilisations et des espaces. Les bars fermant partiellement la cuisine et la salle à manger ont disparu, laissant plutôt place aux fameux îlots, les grands incontournables de ces dernières années. 

La cuisine représente aujourd’hui l’âme d’un foyer.

Les matériaux, les rangements, les agencements ont beaucoup évolué, offrant une palette très large de possibilités pour des cuisines familiales, intimistes, très épurées ou, au contraire, dans un style campagne assumé. Modulable, écologique, performante et accueillante, la cuisine ne se cache plus. Elle ne fait plus partie des coulisses lors des dîners, on prend plaisir à la faire visiter et à terminer la préparation du repas avec nos invités, autour d’un apéritif nomade. 

Une cuisine qui s’ouvre

La cuisine, cœur du foyer, doit donc adopter une position centrale dans la maison et être accessible facilement, surtout visuellement. Entre l’ouverture totale et la fermeture, c’est la première solution qui semble emporter l’adhésion, même s’il reste encore des réfractaires. 

Les cuisines s’ouvrent aussi sur l’extérieur.

La pièce va ainsi être ouverte sur la salle à manger ou le salon. Elle va parfois s’intégrer dans un seul et même espace, pour lequel on peut avoir du mal à définir au premier coup d’œil la fonction principale. 

Ce besoin de visibilité de la cuisine profite également à la tendance des verrières. Leur transparence offre une certaine porosité entre les différentes pièces. Elles sont maintenant supplantées par les cabinets vitrés. Ces derniers sont dotés de rangement, en plus de leur esthétique contemporaine et élégante. 

Mais les cuisines s’ouvrent aussi vers l’extérieur. Freinés par le climat de nos régions, nous avions tendance à ne pas investir davantage hors des murs de nos habitations. Aujourd’hui, l’envie de sortir, de profiter de sa terrasse, de son jardin, en toutes saisons, prend le dessus et offre une nouvelle dimension à la cuisine. 

Des espaces toujours plus fonctionnels

Un coin « breakfast » pour soulager les matins difficiles.

Quel que soit le style plébiscité, la demande en rangements est partagée par tous. La proposition idéale ? Des solutions pratiques, fonctionnelles, adaptées aux contraintes du quotidien tout en préservant un certain esthétisme. Les concepteurs rivalisent donc d’originalité afin de proposer des tiroirs à ouverture complète pour faciliter l’accès à l’ensemble des aliments ou ustensile de cuisine, disposant de compartiments pour ranger efficacement les différents produits et objets, ou encore des armoires coulissantes ou pivotantes pour gagner en espace. Les îlots de cuisine sont aussi dotés d’une multitude de dispositifs ingénieux pour améliorer le rangement dans la cuisine. 

De nouveaux espaces

La grande tendance de cette année est l’intégration d’espaces pour le garde-manger. Avec les nouvelles habitudes alimentaires, de cuisine maison, d’achat en vrac, il devient nécessaire de disposer de lieux de stockage adaptés. On trouve alors des meubles spécialement consacrés à cet usage. On crée également des zones thématiques, comme le coin petit-déjeuner. Comprenant théière, cafetière, mugs ou tasses, etc., il s’installe dans un endroit précis de la cuisine ou dans un meuble. On gagne ainsi en accessibilité, et cela permet aussi de s’organiser un espace dédié, avec décoration pertinente. 

Pour une chambre confortable

Les plantes s’invitent dans la chambre à coucher.

Le confort : c’est ce que l’on souhaite en premier pour sa chambre à coucher. Être accueilli après une journée éreintante dans un décor douillet, qui invite à la détente et au sommeil. Si la maison tout entière est perçue comme un refuge, pour certains, c’est surtout la chambre qui est un cocon intimiste vital. La décoration tient alors un rôle déterminant. Car même si l’activité principale du lieu reste le repos, dormir dans les meilleures conditions est primordial.

Plusieurs tendances se dégagent pour cette pièce et notamment celle du zen. Pour conférer une atmosphère de détente maximale, on parie sur des teintes claires, apaisantes, comme le blanc, le taupe ou le gris. Les matières naturelles sont également à privilégier : le bois, la laine, le coton, le lin. L’ameublement va aussi être un point crucial. L’accent sera mis sur le minimalisme pour éviter d’encombrer inutilement la pièce. 

Une touche nature

Disposer des plantes d’intérieur dans les chambres est une bonne idée. Elles apportent un côté déco nature et zen très agréable. Et, surtout, elles sont très intéressantes pour leurs vertus dépolluantes et reposantes. Quelles variétés choisir ? Les experts conseillent d’opter pour le yucca, le cactus, le jasmin, l’aloe vera, l’eucalyptus, la spathiphyllum ou encore le lierre.

Ambiance cosy 

Pour une atmosphère douillette, on joue avec les accessoires et les matières. De beaux rideaux, des coussins et des plaids moelleux, des tapis épais ou des descentes de lit : tout ce qui va donner envie de se pelotonner dès l’apparition des premières températures fraîches. La lumière est également très importante. On la préfère douce et tamisée et on opte pour des bougies et des photophores à disposer un peu partout. Un fauteuil aux courbes arrondies viendra compléter la décoration. 

La tête de lit devient un vrai élément de décoration.

La tête de lit en touche déco

Dans une ambiance épurée, la tête de lit peut apporter la touche de déco et donner un style à part à votre chambre à coucher. Cela peut être un papier peint panoramique ou un carrelage. Les plus agiles de leurs mains pourront créer de belles compositions avec un ou plusieurs miroirs, des cadres ou encore un grand tissage. Plusieurs modèles conçus avec des éléments en bois, comprenant ou non des rangements, sont présents sur les réseaux spécialisés dans la décoration. Tout y est alors expliqué pour réaliser soi-même une tête de lit totalement personnalisée. On peut aussi choisir de la végétaliser, mais attention, il faut toujours prévoir de la place pour s’appuyer pour lire notre livre le soir avant de dormir. Ce serait dommage d’abîmer notre ouvrage ou d’être mal installé pour ce moment de bien-être quotidien. 

Des univers dédiés aux petits 

Des décors travaillés, mais dans lesquels l’enfant peut quand même jouer.

Lit cabane, mobilier vintage et état impeccable, les chambres d’enfants exposées dans les magazines ou sur les réseaux sont souvent assez éloignées de la réalité. S’il est aujourd’hui possible de créer des espaces très design pour les plus petits, le plus important est que l’enfant s’y sente bien. Pour cela, il doit pouvoir se l’approprier, jouer, déranger… Pour trouver le bon compromis entre les envies déco des parents et le désir de liberté des enfants, on mise avant tout sur des rangements pratiques et faciles d’accès. Deux tendances cohabitent : les meubles vintage, chinés, upcyclés, ou du mobilier plus moderne, mais modulable. L’idée est que celui-ci puisse accompagner l’enfant durant plusieurs années et s’adapter à l’évolution des besoins. 

La chambre doit être un lieu à part, dans lequel il puisse se sentir bien pour se reposer, jouer et s’amuser.

Little big rooms
Collectif d’auteurs – Éditions Gestalten Dgv

Aussi bien lieu de jeu que d’apprentissage et de concentration, la chambre d’enfant est un espace de formation qui doit s’adapter aux évolutions. Cet ouvrage présente les pièces les plus créatives, réunissant en une pièce toutes ses fonctions, pour inspirer les parents à réaliser le lieu de vie idéal pour leurs enfants.

De vrais studios pour les ados

Pour les adolescents, la problématique est un peu différente. Ils doivent pouvoir y dormir, travailler, recevoir leurs amis. Le poste comprenant console de jeux ou PC est aussi à prendre en compte. Il s’agit donc d’imaginer la pièce comme un véritable petit studio. Si la chambre est grande, on pourra envisager de créer une zone pour chaque fonction. Si la taille n’est pas suffisante, le recours au mobilier modulable est un bon compromis. 

Le lit peut ainsi être remplacé par un canapé convertible, on peut aussi opter pour un lit en hauteur, permettant un aménagement en dessous, avec un bureau ou un coin salon.

Voir aussi

La chambre d’ado : un vrai lieu de vie.

Pour la décoration en elle-même, on laisse la main à notre ado. Même si l’ambiance choisie détonne du reste de notre habitation, c’est son lieu à lui, celui dans lequel il passe la majeure partie de ses journées : son appropriation est essentielle. 

Des murs pleins de souvenirs

Sur les murs des chambres de ses enfants, on trouve des photos, des affiches, tout ce qui constitue son monde à lui. On se souvient avec nostalgie de notre propre univers d’ado, des posters détachés avec soin dans les magazines, les souvenirs des bons moments passés avec les copains… un savant désordre, témoignage de nos vies trépidantes. 

La nouvelle salle de bain

Tout comme avec la cuisine, on est passé d’un endroit très fonctionnel à une pièce dont l’ambiance revêt une importance capitale au quotidien. Elle doit être bien chauffée, suffisamment aérée pour contrer l’humidité et agencée de manière à optimiser l’espace. Car la problématique de la salle de bain est bien souvent la taille. Avec de nombreux équipements à intégrer dans peu de mètres carrés, il faut faire preuve de réflexion et d’ingéniosité ; et consulter des experts pour s’assurer d’un résultat idéal. 

La baignoire laisse place à une grande douche très déco.

Si la baignoire semble incontournable pour les familles avec des enfants, elle est en revanche boudée par certains. Incompatible avec les préoccupations écologiques, peu pratique et d’un gabarit plutôt imposant, la baignoire cède donc sa place à la douche, l’élément phare de cette pièce aujourd’hui. Mais pas n’importe quelle douche. Terminées les cabines étroites, les rideaux qui collent : place au grand format, au carrelage très déco et à une robinetterie dernier cri. 

Christian Carville – Marzin Pro

« Il y a beaucoup d’innovations en matière de carrelage, comme les grands formats permettant d’imaginer des murs de déco pour la salle de bain, mais aussi en dehors. C’est une des dernières tendances : le carrelage s’invite dans les autres pièces de la maison. On le trouve derrière les poêles ou dans les chambres, en tête de lit. Moins présent qu’en Italie, il gagne, en France, l’ensemble de la maison par petites touches.

Pour les salles de bains, on revient à des choses très zen, à des associations de pierres, marbrières ou sédimentaires, de bois. Il va y avoir des styles très déco ou des propositions très sobres. La douche est devenue un élément central : on conçoit l’ensemble de la pièce autour de cet élément. Elle doit être grande, ouverte, et le côté vitré permet de travailler un mur déco. Cela ajoute de la profondeur.

Les baignoires sont moins demandées, même si cela dépend de la composition de la famille ; l’idéal est de prévoir la possibilité d’en installer une au moment de la création de la salle de bain. De même, on va préférer une simple vasque à une double, afin de gagner en espace. On est finalement rarement à deux en même temps dans une salle de bain. L’agencement de cette pièce se réfléchit, nos clients arrivent avec une première idée et nous apportons notre œil d’expert pour proposer une conception optimale ».

Une pièce dédiée au bien-être

Une seule vasque pour gagner en espace dans sa salle de bain.

L’objectif de la salle de bain est en premier lieu le bien-être des habitants. On s’y relaxe, on s’y détend, on prend soin de soi, de son corps, et ce, au quotidien. Tout doit ainsi être pensé pour correspondre à l’atmosphère désirée. Les coloris, les matières, les finitions, les objets de décoration…, tous les éléments doivent être choisis avec goût afin d’obtenir un espace harmonieux et chaleureux. 

Il est donc important de sélectionner une palette de teintes apaisantes, comme des tons de bleu, de vert ou de blanc. Les couleurs neutres peuvent également créer une ambiance relaxante. On utilise des peintures et des carrelages résistants à l’humidité dans des nuances douces pour les murs et les sols.

La luminosité joue un rôle crucial dans la création d’une atmosphère de bien-être. On opte pour un éclairage tamisé avec des lumières LED réglables. Des bougies parfumées peuvent aussi ajouter une touche relaxante. 

Des accessoires de détente

Pour stimuler tous nos sens, on mise sur les matières douces pour les tapis de bain, les serviettes et les peignoirs, mais aussi sur l’aromathérapie. Les diffuseurs d’huiles essentielles parfumeront agréablement votre salle de bain avec des senteurs relaxantes comme la lavande, la camomille ou l’eucalyptus. 

Jouer avec les couleurs

On a longtemps préféré des tonalités sobres, neutres. Peur de se lancer dans des associations hasardeuses, de se lasser de couleurs trop vives, nous avons trop souvent choisi des gris, des beiges et du blanc. Depuis quelques années déjà, décomplexés par les émissions de déco, nous optons pour davantage de teintes. Pourquoi ? Les conseils d’experts fleurissent partout, sur le web, à la télé, dans les magazines. Les décorateurs d’intérieur sont également plus nombreux à proposer leurs services pour une transformation totale ou juste quelques recommandations. Et nous avons aussi modifié notre fonctionnement ; nous n’hésitons plus à changer de décor lorsque celui-ci ne correspond plus à nos attentes. Terminé le papier peint du salon persistant sur plusieurs décennies, aujourd’hui, on suit les tendances.

Les couleurs vives pour un décor optimiste et positif.

Et pour 2024, ce sont les coloris dits feel good qui débarquent dans nos intérieurs. Comprenez le rose, l’orange, le rouge, le bleu : des teintes vives, qui boostent la déco comme le moral. On les adopte en color block, sous forme d’aplat, par petites touches ou même en dégradé. Les accessoires, les textiles ou le mobilier se parent aussi de belles couleurs. Rideaux, tapis, chaises, tables, coussins, vaisselle : elles mettent de la bonne humeur dans notre quotidien pour contrer le blues des journées plus sombres. 

Une déco régressive

La décoration régressive gagne en popularité dans l’univers de l’aménagement intérieur. Elle nous transporte dans un voyage nostalgique au cœur de nos souvenirs d’enfance, ramenant à la vie des éléments du passé qui évoquent un sentiment de chaleur, de sécurité et de joie. Cette approche célèbre les anecdotes et les émotions liées à notre histoire, imaginant des espaces à la fois réconfortants et charmants.

Les objets vintage, porteurs d’histoire trouvent leur place dans tous types de décor.

On va jouer avec des coloris vifs et audacieux, rappelant ceux des jouets et des dessins animés qui peuplaient notre petite enfance. Les teintes primaires – le rouge, le jaune et le bleu – dominent la palette de couleurs, pour créer un environnement dynamique et ludique. Les motifs rétro, tels que les rayures et les pois, sont également fréquemment utilisés ; les imprimés enfantins sont aussi présents, comme des fruits, des fleurs, des animaux et tout ce qui peut faire penser à cette période d’insouciance. Des pièces vintage ou des reproductions de meubles des années 1960, 1970 et 1980 peuvent être intégrées à l’espace tout comme les objets de collection : jouets en bois, figurines, jeux de société, etc. Une tendance à réserver aux plus nostalgiques d’entre nous. 

Des intérieurs très seventies

Les accessoires et le mobilier aux bords arrondis ont aussi le vent en poupe.

Cette tendance est reconnaissable par ses formes psychédéliques, ses couleurs vives ainsi que par son look profondément vintage. Certaines matières sont aussi typiques de cette période : le plastique, le velours et le cuir. Mais les années 1970 ne seront pas les seules à influencer la décoration dans les mois qui viennent : les eighties reviennent aussi en force, avec de nombreuses références à la pop culture. 

Une décoration qui évolue

Comme les fruits et les légumes, la décoration suit le fil des saisons. En remplaçant régulièrement quelques éléments et accessoires, on donne ainsi une tonalité très différente à notre habitat. Plus de légèreté, de couleurs au printemps et en été, du rouge, du vert, des matières cocooning en hiver. Et en automne ? Les tons cuivrés s’invitent partout, sur les plaids, les bouquets de fleurs, mais aussi l’éclairage, tamisé pour permettre une entrée douce dans cette jolie saison. 

La décoration automnale prend place.

Adopter le sapin d’automne

Si les téléfilms de Noël débutent en octobre, pourquoi ne pas sortir sapin et déco à la même période ? Trop tôt, peur de se lasser, il semblerait que les Américains aient trouvé un bon compromis : le Fall-Mas Tree ou, en français, le sapin d’automne. Le sapin intègre ainsi les intérieurs dès la fin septembre avec pour différence notable avec son homologue de décembre la décoration. Et là, deux écoles s’affrontent. La première mise tout sur les couleurs et les matières de cette saison. Des tons bruns, orangés, vert foncé, rouges… on recrée l’atmosphère des forêts automnales. Beaucoup de sapins se parent alors de feuilles et de bouquets de fleurs séchées, de rondelles d’orange, d’herbes de pampas, de pommes de pin… Pour un résultat plus durable, on confectionne ses décorations à l’aide de papier ou de tissu.

Pour d’autres, c’est l’occasion d’avoir enfin une ambiance d’Halloween un peu élégante. On oublie les accessoires et objets en plastique orange et le faux sang dégoulinant. Place à un sapin orné de cucurbitacées, de couleurs cuivrées, de lumières chaudes…

Les réseaux débordent d’idées et de suggestions pour créer le sapin d’automne qui égayera votre intérieur pour cette saison qui en déprime plus d’un. On patiente ainsi avec un peu de chaleur et, dès fin novembre, on troque citrouille et feuilles mortes contre les boules et les guirlandes de Noël. 

S’inspirer, s’informer

Pour réussir une rénovation, une réhabilitation, il faut être épaulé par des experts. Lorsqu’un projet se profile, choisir le bon partenaire peut paraître compliqué, voire stressant : doit-on se fier aux avis publiés sur Internet, aux publicités, aux recommandations de ses connaissances ? Doit-on faire le tour de tous les professionnels ? Une entreprise longue et fastidieuse. Heureusement, des salons sont organisés régulièrement sur notre territoire. 

Du 10 au 12 novembre, rendez-vous au Parc des expositions de Reims pour une nouvelle édition du Salon de l’Habitat. Les visiteurs pourront y trouver plusieurs univers comme la construction, la rénovation, l’acquisition, l’aménagement ou la décoration. La consommation responsable, la seconde main et le marché de l’occasion seront également mis en avant. 

En janvier, du 26 au 28, le Millésium d’Épernay accueillera le salon Ma Maison, Mes Projets. Lors de cet évènement, vous pourrez aller à la rencontre de nombreux professionnels locaux pour tous vos projets de construction, de rénovation, d’aménagement d’intérieur et de jardin.

L’avantage de ces manifestations ? Permettre de rencontrer les entreprises du secteur, mais aussi trouver l’inspiration et concrétiser tous les projets pour l’habitat intérieur comme extérieur. 

La solution Click&Block© permet de conserver le charme des volets tout en en facilitant l’utilisation.
Denis Ramos – Inventeur de Click & Block©

« J’ai eu l’idée de créer quelque chose pour faciliter la fermeture et l’ouverture des volets battants parce que j’ai moi-même été confronté à ce problème. Nous avions loué une maison pour les vacances et en fermant les volets un soir, je me suis dit qu’il n’était pas possible de se pencher comme ça toute une vie, qu’il y avait surement un moyen de mécaniser tout ça. C’est exactement ça, pour moi, être un inventeur : c’est observer le quotidien et trouver comment l’améliorer. Je suis d’un naturel persévérant, et avec l’accompagnement d’experts en mécanique de précision, j’ai créé Click & Block©. Il s’agit d’un dispositif muni de blocage élastique qui facilite l’ouverture et la fermeture du volet. Il reviendra automatiquement sur sa position initiale grâce au ressort de torsion. Pour le verrouillage, cela se fait à l’aide d’une clavette intégrée dans une bague. Cette invention a reçu la médaille d’or dans la catégorie Industrie au dernier concours Lépine. Ce prix représente une vraie reconnaissance pour moi, c’est aussi une mise en lumière incomparable, avec un véritable impact sur les commandes et les prises de contact ».

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