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Le temps des bons plans

Le temps des bons plans

Entre Black Friday, opérations commerciales et soldes, comment repenser sa façon de consommer pour soigner son budget ? 

Depuis quelques jours, la déferlante Black Friday – ou Vendredi noir en français – envahit nos espaces physiques et virtuels. Les annonces des réductions sont partout : par SMS, par mail, sur les sites Internet visités, dans les médias. Impossible d’échapper à la frénésie de ce nouveau rendez-vous de promotions commerciales. Et ces temps promotionnels qui se multiplient impactent les traditionnelles périodes des soldes, à tel point que certains se demandent si elles ont toujours raison d’être. 

Le Black Friday donne le coup d’envoi des courses de Noël.

Made in US

Cet évènement nous vient tout droit des États-Unis où il représente une vraie tradition. Il est toujours prévu le vendredi suivant Thanksgiving, et ce grand jour de soldes marque le coup d’envoi des emplettes pour les fêtes. Le terme apparait dans les années 1960 à Philadelphie en Pennsylvanie et fait référence au jour où les rues de la ville étaient envahies par une marée de piétons et de véhicules, créant un véritable chaos. Le mot « black » était alors employé pour décrire le tumulte et la confusion.  La signification évolue au fil des années pour devenir associée aux offres et aux réductions proposées le lendemain de Thanksgiving. Les détaillants ont commencé à utiliser « Black Friday » pour indiquer le moment où leurs comptes passaient du « rouge » (perte) au « noir » (profit), marquant le début de la période des fêtes et des achats de Noël. 

Cet évènement a généré un chiffre d’affaires de 10,4 milliards d’euros en France en 2022.

Très populaire outre-Atlantique où les réductions sont très importantes, le concept arrive en France dans les années 2010, importé par deux géants du commerce américain, Amazon et Apple. Cependant, il ne suscite l’intérêt qu’à partir de 2014. De plus en plus d’entreprises de vente de ligne participent à l’opération ; elles seront ensuite suivies par les magasins physiques qui vont rapidement comprendre le potentiel de cette journée. 

Black Friday week et Cyber Monday

Pourquoi se contenter d’une seule journée alors que l’opération séduit toujours plus de consommateurs ? On assiste à un glissement vers une Black Friday Week, s’étendant donc du lundi précédent jusqu’au lundi suivant. Ce dernier jour est quant à lui nommé le Cyber Monday. Créé en 2005, il ne concerne que les plateformes en ligne et donne lieu, lui aussi, à des promotions importantes. 

Un 24 novembre attendu

Cette année, la journée du Black Friday est donc fixée au
24 novembre. Les annonces des promotions ont déjà débuté et plusieurs sites répertorient les meilleures réductions à ne pas rater. Mais comment bien profiter de cet évènement ? Tout d’abord, faites le point objectivement sur vos besoins. Une machine à laver en bout de course, un équipement informatique à renouveler, une anticipation des cadeaux de Noël… on dresse la liste et on priorise nos achats ; et si on n’identifie rien, on n’hésite pas à passer notre tour cette année. 

Une bonne préparation est nécessaire pour un Black Friday efficace.

Le deuxième réflexe est de se fixer un budget avec des montants à ne pas dépasser par article convoité. Un bon moyen de ne pas se laisser emporter par la frénésie du moment et des prix barrés en rouge. Avant le jour J, on vérifie les prix « hors promotion » pour avoir toutes les cartes en main et se rendre vraiment compte de l’économie potentielle réalisée. On va également examiner avec soin les différents sites, procéder à des visites de repérage dans les boutiques afin d’identifier les offres les plus intéressantes. 

Et le 24 novembre, c’est le moment de se lancer dans l’arène, de comparer et de profiter des promotions sur les produits présélectionnés ; et tout ceci en tentant de résister à toutes ces propositions qui clignotent sur votre écran. 

Promotions et polémiques

Si cette opération s’est rapidement inscrite dans le calendrier commercial annuel de la majorité des commerces, elle est aujourd’hui critiquée sur de nombreux points. C’est tout d’abord son incitation à la surconsommation qui est pointée du doigt. Ces promotions spectaculaires encouragent ainsi à acheter toujours plus de biens matériels, dont nous n’avons pas forcément besoin. Des comportements qui pèsent, on le sait, sur la santé mentale. 

Ses détracteurs dénoncent une incitation à la surconsommation.

Cela entraine aussi des agissements plutôt angoissants. On a tous vu ces reportages, tournés lors des ouvertures de boutiques, montrant des foules enragées s’écharper pour des téléviseurs, des téléphones ou même des pots de pâte à tartiner… des scènes de chaos qui ont parfois des issues tragiques. 

Un impact sur l’environnement

Cette surconsommation encouragée par le Black Friday entraine une augmentation de la production, de la consommation d’énergie ainsi que des déchets. Ses détracteurs pointent ainsi l’impact sur l’environnement, avec une hausse de l’empreinte carbone, mais aussi un accroissement du gaspillage. Dans une période où tous les spécialistes s’accordent à dire qu’il nous faut revoir totalement notre façon de consommer pour la réduire au strict nécessaire, le Black Friday apparait comme une aberration. 

De fausses bonnes affaires ?

La CLCV alerte sur les pratiques trompeuses de certaines enseignes durant le Black Friday.

Le Black Friday est connu pour ses promotions spectaculaires. Cependant, ces rabais très importants sont parfois trompeurs. C’est ce qu’a constaté l’association nationale de défense des consommateurs, la CLCV (Consommation Logement Cadre de Vie).  En décembre dernier, elle publiait une enquête concernant l’édition 2022 de l’opération commerciale. Dans cette étude, l’association a relevé à quatre reprises les prix de 232 produits, vendus par 12 des plus grands sites d’e-commerce en France, un mois avant le Black Friday, pour les comparer aux prix proposés le Jour J. Les conclusions ? Des réductions annoncées qui s’avèrent finalement « marginales » et des variations de prix parfois importante un mois avant le Black Friday pour appliquer ensuite des réductions en apparence intéressantes : 35 % des produits étudiés en promotion présentaient un prix plus élevé le jour du Black Friday.

Black Friday et commerce local

Les commerçants locaux s’organisent pour contrer le Black Friday.

Le Black Friday est aussi accusé de mettre en péril les petits commerces qui ne peuvent suivre et proposer des réductions similaires aux grandes enseignes. L’édition 2020, une période déjà très rude pour les commerçants, avait déclenché la colère de ceux qui tiennent des boutiques indépendantes. De nombreuses initiatives voient le jour dans toute la France pour contrer ce fameux Black Friday. Des opérations spéciales orchestrées par les associations de commerçants, soutenues par les municipalités pour promouvoir le commerce local, sont organisées. Mais l’accent est aussi mis sur l’information du consommateur. Chaque achat a des conséquences, il est possible de changer les choses en modifiant son comportement. Acheter en local, c’est soutenir l’économie, le dynamisme et les emplois. Privilégier les emplettes en ligne a un impact sur l’environnement et tout le tissu économique de notre territoire. 

Des initiatives dans toute la France et au-delà

« Local Fraïdé » à Marseille, opération « Ensemble et Solidaire » en Bretagne, « White Friday » dans la Vienne et même « Fair Friday » en Suisse : la résistance s’organise. Ces initiatives visent à soutenir le commerce local, en proposant des promotions, des services supplémentaires ou encore des bons d’achat aux clients. D’autres en profitent pour mettre en place des opérations solidaires, avec une partie des bénéfices reversée à des associations. 

Les French Days

Cette opération se déroule en France au milieu du printemps et au début de l’automne. Les French Days ont été lancés en 2018 par six grandes enseignes françaises du commerce en ligne: Boulanger, Cdiscount, Fnac/Darty, La Redoute, Rue du Commerce et ShowroomPrivé. Leur motivation ? Instaurer un rendez-vous deux fois par an avec les consommateurs, comme un Black Friday à la française, intercalé entre les périodes de soldes d’été et de soldes d’hiver, puis en septembre/octobre. Les entreprises fondatrices ont depuis été rejointes par de nombreux autres réseaux de vente en ligne ou en magasin. L’évènement est ouvert à tous les commerçants français, quelles que soient la taille et leur activité. 

Créés en 2018, les French Days avaient été boostés par les différents confinements.

Pour les marques engagées, l’objectif est aussi de soutenir la consommation et le pouvoir d’achat en proposant des offres très attractives sur différents produits. 

Donner plutôt qu’acheter

Plus de 4,3 millions d’euros ont été collectés en ligne pour le Giving Tuesday France 2022.

Une autre journée est née en réponse au Black Friday : le Giving Tuesday, soit « Mardi, je donne » en Français. Apparu aux États-Unis en 2012 à l’initiative de l’équipe de Belfer Center for Innovation & Social Impact du 92Y, le Giving Tuesday, aussi appelé la Journée mondiale de la générosité et de la solidarité, est célébré le mardi suivant Thanksgiving. Cet évènement annuel doit permettre aux individus, aux organisations et aux communautés à travers le monde de se rencontrer autour d’un objectif commun : le don. Au fil des années, cette journée s’est étendue à plus de 100 pays et est devenue un mouvement qui soutient la philanthropie.

En France, la première édition a été lancée en 2018 par un collectif d’organisations regroupant des associations, des fondations, des entreprises, des institutions et des individus. Il s’est donné pour objectif de promouvoir le mouvement le plus largement possible et de participer activement à la mobilisation de toutes les parties prenantes afin de célébrer cette journée mondiale de la générosité et de la solidarité. Pour cette année, le rendez-vous est fixé au mardi 28 novembre avec une ambition : battre le record de l’année dernière, soit plus de 4,3 millions d’euros de dons effectués en ligne au profit direct des associations, entre le 28 novembre et le 1er décembre 2022, sur les plateformes Ediis Aid, GiveXpert, HelloAsso et iRaiser.

Qu’est-ce que le Green Friday ? 

Créé à l’initiative du réseau ENVIE en 2017 pour contrer le Black Friday, le collectif du Green Friday réunit désormais plus de 560 enseignes. Son objectif ? Profiter de cet évènement pour affirmer l’urgence de changer nos modes de consommation. À travers de nombreuses actions écocitoyennes organisées dans toute la France la même semaine que le « Black Friday », il veut sensibiliser à la nécessité de « Consommer mieux, consommer moins ». 

Dream Act, Altermundi, REFER, Emmaüs France font partie des fondateurs du Green Friday.

Le Green Friday se présente comme une : alternative à la consommation compulsive, aux achats non indispensables dictés par la logique promotionnelle, sans culpabiliser les consommateurs, mais en les responsabilisant. Au-delà de la dénonciation des méfaits du Black Friday, le Green Friday souhaite ainsi permettre aux citoyens de changer durablement leurs modes de consommation.

Pour rejoindre le collectif, les entreprises ou associations doivent s’engager sur plusieurs points : œuvrer concrètement pour une consommation responsable toute l’année (réparation, réemploi, insertion, bio…), ne pas proposer de réductions à leurs clients le jour du Black Friday et reverser 10 % de leur chiffre d’affaires de cette journée au profit d’associations engagées, sélectionnées par le Collectif et, enfin, organiser des évènements de sensibilisation à la consommation responsable ou une action pédagogique sur l’impact de la consommation et les alternatives responsables. 

Pour ne pas choisir entre l’un ou l’autre, 27 % des Français envisagent de participer
aux deux évènements.

Black ou Green Friday ?

Tiraillés entre convictions et inflation, les Français ont bien du mal à résister à l’appel des promotions bien qu’ils soient 70 % à associer le Black Friday à de l’excès et de la surconsommation d’après une étude co-financée par la MAIF et le collectif Green Friday. Il reste malgré tout un évènement permettant d’anticiper les achats de Noël pour 80 % d’entre eux ou de se procurer des produits habituellement plus difficiles d’accès (71 %). Pas d’opposition donc pour certains, mais plutôt même une étonnante complémentarité : si 55 % des Français déclarent avoir l’intention de participer au Black Friday cette année et 35 % au Green Friday, un certain nombre d’entre eux affirment avoir l’intention de participer aux deux (27 %). 

Toujours intéressés par les soldes ?

Il y a encore quelques années, c’était un véritable évènement : l’ouverture de la période des soldes, qu’ils soient d’été ou d’hiver. Elle faisait la une des JT, avec des gros plans sur les files d’attente à l’entrée des boutiques et les témoignages de celles et ceux qui avaient trouvé leur bonheur parmi les articles dégriffés. Aujourd’hui, il est possible d’acheter des produits en promotion toute l’année, notamment via les sites Internet dédiés à ce type de commerce. En 2023, les soldes d’hiver affichaient un bilan « décevant », quant à celles d’été marquées par les émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel, elles présentaient une baisse de 1 % du chiffre d’affaires des commerçants par rapport à 2022, malgré l’allongement d’une semaine. 

Les soldes sont soumis à une réglementation très stricte.

Nombreux sont ceux qui interrogent sur la viabilité de ce modèle économique. Leur durée a déjà été réduite de six à quatre semaines en 2020 lors de la loi Pacte. Aujourd’hui, certains souhaiteraient d’autres modifications, voire la suppression pure et simple de cette période de promotions encadrée.

Quelle réglementation ?

Les soldes permettent aux commerçants d’écouler rapidement leurs stocks et aux consommateurs de bénéficier de réductions de prix souvent intéressantes puisque la revente à perte est autorisée pendant ces opérations commerciales. Les soldes d’hiver et d’été durent quatre semaines et leurs dates sont fixées au niveau national.

D’où viennent les soldes ?

Les soldes trouveraient leurs origines au XIXe siècle, lorsque le phénomène de la grande distribution s’étend. Ils auraient été créés en 1830 par Simon Mannoury, fondateur du premier grand magasin parisien appelé « Petit Saint-Thomas » à Paris, une boutique d’étoffes et de confection. L’histoire décrit Mannoury comme un homme débordant de nouvelles idées pour son commerce. Il propose de plus en plus de produits et, se retrouvant avec des invendus, décide de liquider les stocks de la saison précédente à bas prix, pour faire place aux nouveautés. Le succès est immédiat et, rapidement, d’autres magasins l’imitent. 

Les soldes sont réglementés pour la première fois en 1906 (la vente « au déballage »). En 1962, la loi précise davantage les contours. Et en 1996, un décret instaure la durée des ventes et les obligations des vendeurs. Quant au mot soldes en lui-même, il signifie dans le langage populaire de l’époque : « un reste d’étoffe, un coupon ». 

Ventes privées, le bon plan ? 

Outre le Black Friday ou les soldes, d’autres temps forts rythment l’année commerciale : les ventes privées. On les nomme ainsi car il s’agit d’un type de vente à laquelle peut accéder seulement une petite partie de la clientèle. Elles vont alors s’adresser aux clients porteurs d’une carte de fidélité ou membres du club de la marque. Le principe est de proposer des produits ou services à prix réduit que l’on ne peut pas acheter ailleurs au moment de la vente. Pourquoi ça fonctionne ? Parce qu’à l’origine, cela nous donnait un fort sentiment d’exclusivité, l’idée de bénéficier de quelque chose qui ne soit pas à la portée de tous. 

Les ventes privées étaient tout d’abord limitées au secteur de l’habillement.

Aujourd’hui, le principe de vente privée s’est étendu au commerce en ligne ; de nombreux sites proposent ainsi un accès à des ventes de produits et de services en tous genres, sur simple inscription. On perd le côté exclusif, mais on a toujours l’impression de faire de bonnes affaires. 

Il existe donc des sites Internet spécialisés dans les ventes privées. Ces derniers organisent ce type de vente en continu, que ce soient de vêtements, de high-tech, d’électroménager ou encore de séjours. 

Comme pour toutes promotions, on conserve ses réflexes de prudence et on vérifie si le prix proposé est bien inférieur au montant habituel.

Une législation plus souple

Quelle différence entre soldes et ventes privées ? Les premières consistent à vendre un article à prix réduit. Elles servent à écouler les invendus de la saison précédente. Elles sont encadrées par la loi : les commerçants ne peuvent donc pas pratiquer ces rabais en dehors d’une période spécifique.

En France, 63,2 % des hommes et 53,5 % des femmes détiennent entre trois et dix cartes de fidélité.

La législation est par contre beaucoup plus souple concernant les ventes privées. Organisées par une marque ou un intermédiaire, elles ne sont pas destinées à tout le monde, mais à un public restreint. Ce caractère exclusif permet au vendeur de proposer des produits et services à prix réduit tout au long de l’année. Au contraire d’un produit soldé, il n’est pas non plus obligé d’indiquer le prix original du produit ou du service qu’il fournit. 

Chouchouter ses clients fidèles

« Avez-vous la carte de fidélité ? » est la phrase prononcée quasiment à chaque passage en caisse. Presque toutes les enseignes disposent d’un programme de fidélité censé récompenser leurs clients pour leurs achats tout au long de l’année. Nous avons tous dans notre portefeuille ou notre smartphone plusieurs cartes de fidélité, dont nous ignorons parfois l’utilité. Nous la présentons scrupuleusement à chaque sollicitation, sans savoir vraiment quels en sont les avantages. Certains programmes sont pourtant très intéressants. 

Voir aussi

Bons d’achat et réductions

Bons d’achat, cadeaux, invitations à des évènements : les cartes de fidélité ont tout bon.

Les cartes de fidélité peuvent être gratuites ou payantes, et délivrent en général des points en fonction du montant dépensé. Le procédé peut être très simple ou manquer clairement de visibilité. Quel que soit le dispositif, la finalité est la même : cumuler des points pour les transformer en récompenses sous la forme de produits gratuits, de bons d’achat, de réductions… et plus on est patient, plus la dotation est importante. 

Ces programmes de fidélité donnent également accès à des opérations spéciales comme des invitations à des soldes privées, la présentation de collections, etc. ; les membres du club peuvent aussi bénéficier de services gratuits : retouches, livraisons gratuites… Certaines marques éditent des magazines ou des newsletters. La volonté est de créer une vraie relation entre la marque et le client. Les données collectées grâce au programme de fidélité vont ainsi permettre de mieux connaître les consommateurs et donc de leur proposer des offres tout à fait adaptées à leur profil. 

Des commerçants unis

Pour défendre et dynamiser les centres-villes, les municipalités peuvent compter sur les associations de commerçants. Elles représentent leurs intérêts et font entendre leurs voix auprès des autorités locales. Elles poursuivent plusieurs objectifs, comme la défense et la promotion de ses membres auprès des autorités territoriales et nationales, la transmission de leurs revendications aux décisionnaires locaux ou encore la valorisation de tous les commerces adhérents.

La France compte près de 6 000 associations de commerçants, d’artisans, d’entrepreneurs

Sur notre territoire, on trouve, par exemple, les Vitrines de Châlons-en-Champagne qui organisent de nombreux évènements tout au long de l’année : marché aux puces, brocantes nocturnes, et, cet été, Les Jeudis de Châlons. Il s’agissait de soirées festives pour découvrir les bars et restaurants de Châlons avec restauration en plein air et concerts. Des chèques cadeaux des vitrines sont également proposés, et jusqu’au 3 décembre, ceux-ci seront bonifiés de 20 % grâce à la Ville et aux commerçants.

Je consomme sur le territoire châlonnais

L’ambition des Vitrines de Châlons est de mettre en avant le savoir-faire des acteurs locaux et de rendre fiers les consommateurs de faire vivre leurs commerçants de proximité. Depuis 2019, un label « Je consomme Châlonnais » permet de valoriser les achats réalisés chez les commerçants et les artisans adhérents de l’union commerciale.

Des actions pour les commerçants rémois

Les vitrines de Reims œuvrent également pour promouvoir les commerçants adhérents. Les équipes organisent de nombreux temps forts tout au long de l’année pour réunir les consommateurs rémois et les professionnels. Braderies de printemps et d’automne, Reims Pétanque, Bulles & Terroirs rassemblant un village de vignerons et des produits de nos terroirs… les actions ne manquent pas. Et la fin d’année est marquée par un évènement majeur : l’organisation du Village de Noël par les Vitrines avec le soutien de la Ville de Reims. Sur le site Internet dédié, vous retrouvez toutes les manifestations, ainsi qu’une présentation des adhérents et des bons plans pour consommer en local et soutenir ainsi les professionnels du territoire. 

Des chèques cadeaux pour soutenir le commerce local.

Reims Commerce : un espace dédié aux commerçants et aux artisans

L’Espace Reims Commerce est un guichet unique réunissant tous les services municipaux utiles pour faciliter l’implantation et la vie des commerces. Qu’ils soient déjà installés ou qu’ils souhaitent développer un projet, les commerçants et artisans y trouvent toutes les infos nécessaires. Pour les consommateurs, direction le 22, rue Carnot où la boutique éphémère voit se succéder différentes entreprises sur de courtes périodes (un à plusieurs mois). 

Qu’y a-t-il derrière les prix très bas ? 

Dans ces périodes de promotions très agressives, on cherche avant tout la bonne affaire sans parfois se soucier de ce qu’elle cache. Rentabilité de l’entreprise, conditions de travail, impacts environnementaux, qualité du process de production… il est important de se questionner face à des prix très bas. Si on prend en considération toutes les étapes de production, tous les acteurs de ce processus, quel est le juste prix pour que tout le monde s’y retrouve et vive correctement de son travail. Consommer responsable, c’est aussi s’interroger et s’informer pour connaître les conséquences de nos achats.

Le juste prix est un prix équitable pour l’acheteur et pour toute la chaîne de production.

Qu’est-ce que le prix psychologique ?

Il s’agit du prix que le consommateur va juger adéquat pour un service ou un produit proposé. Il évolue avec le temps, en fonction des habitudes des consommateurs, des tendances et des modes. Selon les spécialistes du marketing, il se situe entre un prix minimum et un prix maximum : si le prix de vente fixé est inférieur au prix minimum, le consommateur risque de douter de la qualité du produit ou du service ; par contre, un prix excessif sera jugé trop cher par le consommateur et il ne n’achètera pas. 

À nos coupons 

Quand les budgets se resserrent, toutes les pistes sont à étudier pour dépenser moins. Les coupons de réduction font partie de l’arsenal des économes, qu’ils soient utilisés en version papier ou électronique. 

Les premiers bons ont été émis en 1887 par Coca-Cola, les tickets sont alors rédigés à la main et permettent d’obtenir un verre du fameux soda gratuitement. Si la forme des bons de réduction a bien changé, l’intérêt du consommateur persiste. Mais, digitalisation oblige, nous sommes passés des coupons papier découpés dans les journaux publicitaires aux coupons à imprimer ou même au tout digital. 

Le premier bon de réduction était rédigé à la main et permettait d’obtenir un verre de Coca-Cola gratuit.

On déniche ainsi ces coupons sur différents sites Internet. Il suffit alors de sélectionner ceux qui nous intéressent, de les imprimer et de les présenter à la caisse pour obtenir la réduction promise. Comment les trouver ? Les sites dédiés à la recherche des promotions les plus avantageuses les classent régulièrement. Spécialisés dans un type de produit (La Belle Adresse pour les produits ménagers) ou multimarques comme Coupon Network ou Ma Vie en Couleurs, ils regroupent de nombreux coupons. Certaines marques disposent de leurs propres sites, comme les produits laitiers Lactalis, Envie de Plus du groupe Procter & Gamble ou encore Croquons la Vie du groupe Nestlé. 

Du coupon papier au m-couponing

Si les versions papiers sont toujours présentes et appréciées, le e-couponing ou m-couponing gagne du terrain. Il s’agit d’un bon de réduction dématérialisé que le client reçoit directement sur son mobile. Il lui suffit alors de le présenter en caisse pour en bénéficier. Plus pratique que le coupon papier que l’on avait tendance à égarer facilement ou à oublier, bref que l’on n’avait jamais sur soi au moment de régler, la version mobile est bien évidemment à porter de main. Pour retrouver l’ensemble des bons de réduction utilisables, rendez-vous sur les sites spécialisés qui centralisent toutes les offres.

73 % des Français déclarent utiliser des bons de réduction (étude TNS-Sofres).

La méthode du cashback

46 % des Français déclarent recourir régulièrement à des services de cashback (source : étude Webloyalty et Kantar). Le fonctionnement ? Lors d’un achat, le consommateur récupère une partie de l’argent dépensé sous forme de points, de crédits ou directement en cash. Ce dispositif est disponible  sur les sites de e-commerce, sur les marketplaces et aussi sur des plateformes spécialisées. Il suffit de faire partie du programme de fidélité de l’enseigne ou de créer un compte sur un site dédié et de suivre la procédure pour obtenir son remboursement. À partir d’un certain nombre de points ou d’une somme d’argent minimum, la cagnotte peut alors être débloquée ou utilisée pour financer de prochains achats. 

L’oniomanie désigne l’addiction comportementale aux achats compulsifs et répétés.

Sommes-nous tous addicts ?

Black Friday, soldes, ventes privées vous font perdre la raison ? Peut-être souffrez-vous d’une addiction comportementale aux achats compulsifs et répétés. Ce que l’on nomme familièrement « fièvre acheteuse » désigne cette consommation impulsive et excessive d’objets ou de produits peu utiles, voire inutiles. Celle-ci a un impact sur la santé mentale, sur la vie personnelle ou même professionnelle et sur la situation financière. Mais où se situe la frontière entre amour du shopping et addiction ? Plusieurs signes doivent alerter : des pensées obsessionnelles autour du shopping, le besoin d’acheter toujours plus, l’incapacité à acheter moins, l’impact de l’achat sur l’humeur, etc. Selon les spécialistes, la personne souffrant de cette pathologie ressent un malaise ou un manque qu’elle cherche à combler avec des achats. C’est l’acte lui-même qui va lui procurer de l’excitation en amont puis un soulagement par la suite. Elle va porter moins d’intérêt à l’objet acheté qu’à l’acte d’achat lui-même. 

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